La culture vivrière

Faire de la culture vivrière un levier de développement
Les cotonculteurs pratiquent une agriculture axée sur les céréales maïs, sorgho (karal) et le soja qui commence à devenir une culture industrielle. La CNPC-Cameroun accompagne les cotonculteurs dans la modernisation de cette agriculture afin d’accroître la productivité et la rentabilité. C’est une accompagnement qui s’appuie sur plusieurs éléments :
- La diversification les revenus des producteurs ( Soja, Maïs, arachides et sorgho);
- La promotion de la bancarisation des producteurs, des SCOOPS et des coopératives;
- L’acquisition et la mise en place des intrants agricoles aux producteurs;
- L’initiation des producteurs à la professionnalisation;
- L’appui aux activités génératrices de revenu des femmes membres des exploitations cotonnières;
- La promotion de l’aviculture villageoise;
- Le suivi sanitaire des animaux de traits;
- La promotion et la production de la fumure organique;
- La sécurité alimentaire;
- L’alphabétisation.
Le Stockage des céréales
Pour mieux cerner le domaine de la sécurité alimentaire dans le Nord et l’Extrême nord, la CNPC-Cameroun finance le stockage des céréales dans le Nord et encadre les GP coton stockeurs de la province de l’Extrême Nord, afin d’éviter leur exploitation par les commerçants spéculateurs et autres usuriers. Actuellement, la CNPC-Cameroun ne produit pas, mais elle aide à l’émergence des certaines filières (maïs, soja, plantes fourragères, etc.).
Les principales filières vivrières de la région septentrionale du Cameroun : riz, maïs, manioc, mil-sorgho, igname, arachide et niébé offre des pistes qui restent toutefois à creuser pour renforcer les dynamiques déjà mises en place.