Bulletin du coton

Contribuer efficacement
au développement de la filière coton

Le bulletin coton

Une page dédier aux nouvelles de l'évolution de la culture du coton, le quotidien des cotonculteurs et leurs familles

L’Information aux producteurs

Les producteurs ont besoin d’information articulée sur leurs préoccupations quotidiennes, et présentées de façon accessible et attrayante pour leur développement. L’OPCC-GIE en est consciente et c’est cela qui justifie la création du service de l’Information et Communication.

La diffusion par le biais des radios diffusions, des programmes dont la Direction Technique en assure la réalisation. Le Communicateur s’occupe de la transmission d’information entre les paysans, leur structure faîtière et inversement. Des conventions (payantes) ont été signées avec six (06) stations radios (2 radios nationales et 4 radios communautaires) pour diffuser des émissions en Français et en Fulfulde, Massa, Toupouri et Mousseye.

Les émissions traitent des sujets notamment des activités de la CNPC-C, des réunions des représentants de producteurs, de la production du coton. En outre, la CNPC-C dispose de son propre bulletin d’information (OPCC/Actualité) pour diffuser les infos aux producteurs lettrés.

Diversification de la production de coton

Le cotonnier a des racines profondes, la verticale pivotante lui permet d’accéder à l’eau et aux nutriments des couchhes inférieures du sol. Cela en fait une bonne culture de rotation, relativement tolérante à la sécheresse et aux précipitations variables.

Rotation des cultures

Cultivé en rotation avec d’autres cultures pour maintenir la fertilité du sol, briser les cycles de développement des pathogènes du sol et empêcher la propagation des adventices. Il ne doit pas être cultivé à répétition dans le même champ. Pendant au moins une saison une autre plante doit être cultivée avant la prochaine culture de cotton.

Cultures intercalaires

Lorsque le coton est cultivé en association avec le maïs, le sorgho, le haricot ou l’arachide, les ravageurs ont plus de difficultés à se déplacer d’une plante hôte à l’autre. De plus, un certain nombre d’insectes auxiliaires hébergés par les cultures intercalaires permettent de lutter contre les ravageurs. Voici quelques exemples d’association avec le coton :

  • Le maïs planté un rang sur deux attire la chenille de la capsule du cotonnier.

  • Le tournesol ou le niébé semés tous les cinq rangs attirent les mites et sont utilisés comme cultures-pièges.